Au Burkina Faso, le conseil des ministres s’est réuni vendredi 25 septembre pour la première fois depuis le coup d’état avorté du 16 septembre. Première grande décision prise à la faveur de cette réunion: la dissolution du régiment de sécurité présidentielle (RSP), à l’origine du putsch.
Corps d’élite de 1 300 hommes, le RSP était la garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014.
Interview d’Ardiouma Sirima, Secrétaire général du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (Section France).
FLORE ONISSAH