Au Maroc, tout transporteur doit se munir d’un agrément pour pouvoir exercer. Or Uber considérait ses chauffeurs comme des « auto-entrepreneurs » et non comme des transporteurs. Conséquence: à tout moment, les chauffeurs Uber risquaient d’être verbalisés par la police et leurs véhicules envoyés en fourrière. « Une incertitude réglementaire qui ne permet pas de fournir une expérience sure et fiable (…)Ainsi, tant qu’il n’y aura pas de vraie réforme et un environnement favorable aux nouvelles solutions de mobilité, nous sommes contraints de suspendre nos opérations », explique la societé californienne dans u communiqué diffusé lundi 19 février.
Le climat n’était pas non plus au beau fixe du côté de leurs collègues taximans : Chauffeurs Uber et utilisateurs ont été plusieurs fois brutalisés par des hordes de taxi à Casablanca et Rabat.
Après 3 ans d’exercice, l’entreprise de VTC a finalement claqué la porte au Maroc. 300 chauffeurs travaillaient pour Uber-Maroc qui comptait pas moins de 19 000 utilisateurs.