Whatsapp est l’application de messagerie n°1 dans 128 pays à travers le monde. En 2017, la plateforme de messagerie instantanée a connu une croissance de 30 %, portant à 172 millions le nombre d’utilisateurs sur le continent africain.
L’application de messagerie instantanée pour smartphones, qui tire son nom de l’expression « What’s up ? » (« Quoi de neuf ? » en anglais), est le chouchou des activistes et hommes politiques sur le continent africain. Que ce soit pour se soustraire à la surveillance policière (lors de la chute du président Blaise Compaoré au Burkina Faso), contourner la censure médiatique (le groupe RPA-Amakourou au Burundi par exemple) ou faire la promotion d’un programme politique, Whatsapp s’impose comme un levier incontournable de communication et de mobilisation à zéro franc et bas débit.
L’application n’est pas recommandée par le célèbre militant américain Edward Snowden qui lui préfère Signal. Cette dernière est développée par l’organisation Open Whisper Systems qui promeut les libertés sur internet.
Diasporoom a rencontré Julie Owono, Directrice exécutive d’internet sans frontières. L’ONG vient de publier un rapport sur les droits numériques en Afrique Subsaharienne. L’occasion de faire le point sur les bonnes pratiques du net pour sécuriser au mieux vos messages envoyés depuis vos emails et messageries instantanées. Les explications dans ce tutoriel vidéo.
FLORE ONISSAH