Dans certaines cultures africaines, donner un visage à une maladie est une façon d’appeler à la guérir.
Identifier le mal, lui donner une forme à travers un masque ou un objet permet d’agir sur ce qui l’a provoqué.
Des matériaux très divers entrent dans la composition des masques et statuettes : bois, terre cuite, clous, pigments, fibres végétales, toile d’araignée, plûmes, crâne humain, etc.
L’objet le plus cher de toute l’histoire des arts premiers est un masque rituel de la societé secrète Ngil (ethnie Fang – Afrique de l’ouest). Il a été acquis en 2006 pour la somme de 5, 9 millions d’euros.
Dans la vidéo postée ci-dessus, vous découvrirez des masques Mbangu (RDC), des masques Ibibio et Igbo (Nigéria), un masque Heaume Makonde (Mozambique), des reliquaires Fang Ntumu et bien d’autres statuettes.
Bon visionnage aux frontières de l’irréel!
FLORE ONISSAH